19 juillet 2014

Inspirations inobjectives

Voici quelques artistes particulièrement éloquents malgré leur prédilection pour l’abstraction!

Alvin Langdon Coburn et le vorticisme

(11 juin 1882 – 23 novembre 1966)

Désir de représentation du mouvement, inspiré fortement des tendances artistiques futuristes et cubiste, Coburn construit ce qu’il appelle un vortographe pour capturer une nouvelle vision des objets qui l’entourent. Kaléidoscope de forme inobjective, ses photos suggèrent une réalité émotionnelle propre à l’artiste.

László Moholy-Nagy et le surréalisme

(20 juillet 1895 – 24 novembre 1946)

La photographie est réduite à sa logique le plus simple, c’est-à-dire la représentation à l’aide du papier et de la lumière. Au-delà de l’équipement, le désir de suggérer est présent dans les espaces négatifs créer par la disparition des objets représentés, qui ainsi libéré de leur corps physique ne peuvent pas même être reproduit mécaniquement.

Otto Steinert et la Subjektive Fotografie

(12 juillet 1895 – 3 mars 1978)

Le groupe Fotoform que Otto Steinert crée en 1949 s’inscrit dans la continuité de l’expérimentation débutée avec la photo surréaliste. La manipulation en chambre noire devient courante, mais surtout, le photographe change la réalité des sujets connus, donnant ainsi à réfléchir au spectateur sur le message caché derrière l’image.

Man Ray et la photographie conceptuelle

(27 août 1890 – 18 novembre 1976)

Livre ouvert de la photographie, l’art conceptuel permet de transmettre un message, une idée, via l’instrumentalisation des sujets choisis. Contradiction, paradoxe, fantasme, tous les coups sont permis pour réaliser son image et faire participer émotionnellement  l’observateur à l’action présentée devant lui.

Steves Bouvier et la photographie interdisciplinaire

(1982 –      )

Afin de modifier la relation physique que nous avons avec la photographie, la mise en espace est déconstruite du support à plat par  un passage entre différents médiums tels que la peinture, la sculpture, des jeux de miroir et j’en passe. La manipulation se fait devant la caméra et non en postproduction, ce qui fait que l’installation est une œuvre d’art éphémère qui est photographiée, et la photographie devient une œuvre d’art à son tour.

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